Atelier de Bourrées du Berry et d’ailleurs, Samedi 21/02/26, 14h
Avant le bal-bœuf, le Samedi 21 Février 26 de 14h à 18h30 à l’Espace Val de Gif:
8, route de l’Abbaye 91190 Gif-sur-Yvette
Gare RER B4 « Gif-sur-Yvette » à 5 minutes à pied.

Après avoir vu (ou revu) le pas de bourrée et ses particularités, nous découvrirons le style et quelques unes des nombreuses chorégraphies de bourrées collectées en Berry ou dans les régions limitrophes.
Avec Elvire et Thierry. Ouvert à tous les niveaux.
Inscription obligatoire: 12 euros jusqu’au 14 Février, 17 euros, ensuite.
Lorsqu’on parle de « bourrée », on pense souvent Auvergne. Cette danse est perçue comme originaire de cette région depuis le XVIIe siecle, bien que cela n’en soit pas certain. Cette danse a des origines dans le centre de la France au sens très large, Auvergne, Berry, Limousin, Morvan,… Le nom de bourrée provient des fagots de petit bois qui alimentaient le feu autour duquel la danse était pratiquée. Elle fût très à la mode sous Louis XIV. George Sand, qui aimait à danser la bourrée du Berry la caractérise dans ses écrits comme « notre danse classique, souple, bien rythmée et très gracieuse dans sa simplicité ».Dans « Le meunier d’Angibault », elle décrit les Berriauds dansant la bourrée : »Aucun peuple ne danse avec plus de gravité et de passion en même temps. A les voir avancer et reculer à la bourrée, si mollement et si régulièrement que leurs quadrilles serrées ressemblent au balancier d’une horloge, on ne devinerait guère le plaisir que leur procure cet exercice monotone, et on soupçonnerait encore moins la difficulté de saisir ce rhythme élémentaire que chaque pas et chaque attitude du corps doivent marquer avec une précision rigoureuse, tandis qu’une grande sobriété de mouvements et une langueur apparente doivent, pour atteindre à la perfection, en dissimuler entièrement le travail. Mais quand on a passé quelque temps à les examiner, on s’étonne de leur infatigable ténacité, on apprécie l’espèce de grâce molle et naïve qui les préserve de la lassitude, et, pour peu qu’on observe les mêmes personnages dansant dix ou douze heures de suite sans courbature, on peut croire qu’ils ont été piqués de la tarentule, ou constater qu’ils aiment la danse avec fureur. De temps en temps la joie intérieure des jeunes gens se trahit par un cri particulier qu’ils exhalent sans que leur physionomie perde son imperturbable sérieux, et, par moments, en frappant du pied avec force, ils bondissent comme des taureaux pour retomber avec une souplesse nonchalante et reprendre leur balancement flegmatique. Le caractère berrichon est tout entier dans cette danse. Quant aux femmes, elles doivent invariablement glisser terre à terre en rasant le sol, ce qui exige plus de légèreté qu’on ne pense, et leurs grâces sont d’une chasteté rigide. ».De nombreux compositeurs comme Bach, Mozart, Lully….en ont inscrit à leur répertoire.
