Bal avec Cécilia et Périphluid

Il était une fois une belle jeune dame, désirant trouver quelqu’un à aider. Par un doux soir d’été, on frappa à sa porte. Elle découvrit un jeune joueur de vielle à la recherche de sa muse afin de créer. Il lui joua un air divin et la magie s’opéra, elle lui offrit de suite la seule pièce de sa demeure ou la magie des notes prend vie par enchantement, son salon bleu. On frappa à sa porte une deuxième fois. Elle découvrit un berger joueur de cornemuse à la recherche de son mouton. Il joua à merveille une mélodie enchanteresse et elle lui offrit également le salon bleu. Quel bonheur ! Elle embrassa le jeune joueur de vielle. Si ce n’était pas le long de l’eau qu’ils se rencontraient, c’était à Gand. Si ce n’était pas dans un vieux café, c’était dans un salon bleu. On parla immédiatement de tout et de rien, et assez vite les mots n’existaient plus. Les bourdons bourdonnaient, et jouaient une magnifique bourrée ou deux … mais on frappa pour la troisième fois à la porte. Elle découvrit une joueuse d’accordéon qui espérait partager l’expérience de ses vagabondages le long de ce même chemin. Elle offrit les fleurs qu’elle avait avec elle à la belle dame. Ainsi, elle aussi se vit offrir le salon bleu. Quel bonheur ! Elle aussi embrassa le jeune joueur de vielle. Si ce n’était pas le long de l’eau qu’ils se rencontraient, c’était à Bruges. Si ce n’était pas dans un salon bleu, c’était dans un groupe de musiciens. Quand tout à coup elle vit le joueur de cornemuse, son coeur bondit. Les bourdons bourdonnaient de nouveau, l’harmonica jouait une valse tourbillonnante, et la belle jeune femme tournait dans le salon bleu, de plus en plus vite : elle dansait et partit à travers champs.

Et là, elle rencontra son berger …
Cecilia était né.

• A cette occasion, un stage de danses des Flandres et de Wallonie aura lieu avant le bal.